Zaha Hadid project

Zaha Hadid a dévoilé il y a quelques jours son projet pour le centre culturel artistique et international de Changsha en Chine. Une architecture futuriste pour un projet où les fonctions des différents bâtiments s’imbriquent. 

L'architecture touche à tout, lauréate du Prix Pritzker en 2004, Zaha Hadid a dévoilé il y a peu un projet titanesque qui a commencé à sortir de terre en octobre dernier à Changsha, ville de sept millions d’habitants dans le sud de la Chine. Des courbes, des noeuds de béton, trois bâtiments reliés par des passerelles ou des promenades créant, selon les dires de l’architecte, une véritable expérience urbaine. Un peu futuriste.

Le centre international artistique et culturel de Changsha est un ensemble tout-en-un, visant à marquer la puissance de la ville et son rayonnement culturel. On retrouve un théâtre de 1800 places assises dont la vocation est d’accueillir les plus grands spectacles. Bars, restaurants, espaces privatifs compris. Véritable centre névralgique de l’ensemble, il porte le projet et est au coeur de toutes les attentions. Notamment pour obtenir l’acoustique la plus pure.

Le second espace à signifier est un musée d’art contemporain aux multiples espaces d’expositions s’organisant autour d’un atrium central aux courbes organiques. Le bâtiment comprendra également un espace extérieur, profitant de la localisation exceptionnelle du site, permettant ainsi l’exposition en extérieur de sculptures ou autres créations ne craignant pas les intempéries.

Des trois bâtiments, c’est probablement le moins impressionnant, mais tout de même. Ce “petit théâtre” ou salle polyvalente disposera de 500 places assises et permettra l’organisation d’évènements culturels de moyen ampleur ou de banquets, séminaires d’entreprises ou autres.

Bien qu’ils soient séparés physiquement, l’architecture proposée par l’agence de Zaha Hadid tente de concilier et même d’imbriquer les différentes fonctions / heures d’ouverture des trois structures pour permettre une expérience urbaine et culturelle 24 / 24. Exemple : le théâtre (et ses services de restauration) ouvre à l’heure où le musée ferme, alors que le dernier bâtiment sera ouvert jour et nuit.

Plus qu’à attendre à présent l’achèvement des travaux ou regarder la vidéo de présentation du projet.

http://vimeo.com/60764656

 Zaha Hadid architecture

Agora garden project

La construction d’une tour résidentielle de luxe a commencé depuis peu dans la ville de Taipei, en Taiwan. Baptisé Agora Garden, sa structure tire ses traits de la double-hélice droite formant la molécule d’ADN. Une conception futuriste qui se veut avant tout écologique.

Agora Garden abriterait 40 appartements de 540 m² chacun dont l’agencement a été pensé pour pivoter à un angle de 90°. Chaque étage comprendrait deux résidences qui disposeront de leur propre espace vert pour la culture des fruits et légumes. D’après les concepteurs, les matériaux utilisés pour sa construction seront recyclés ou recyclables. La consommation d’énergie sera réduite grâce à des panneaux solaires et photovoltaïques placés tout en haut de l’immeuble. L’eau de pluie comme les déchets seront récupérés afin d’être réutilisés au profit du jardin. L’utilisation de la nanotechnologie est également prévue mais ses domaines d’application restent imprécis. Des stores et un système de double vitrage vont intégrer les façades afin d’éviter l’excès de chaleur.

Imaginé par l’architecte Vincent Callebaut, la construction de l’Agora Garden devrait être achevée en 2016.

Superstar project

Le cabinet d'architecture chinois MAD, dont le siège est basé à Pékin en Chine, a développé un nouveau concept de ville futuriste autosuffisante baptisée "Superstar" (Super Etoile).

Cette ville futuriste serait capable de se suffire à elle-même en recyclant la totalité de ses ordures et en produisant l'ensemble de l'énergie et des aliments nécessaires à son fonctionnement.

Ce projet qui semble utopiste est "une fusion de technologie, de nature, de futur et d'humanité (...) Superstar est une Chinatown ambulante opposée aux habituelles Chinatowns dégradées, males construites et à l'architecture dépassée. La Super Etoile s'intègre pleinement à son environnement, et possède un design ultramoderne", expliquent les architectes de MAD.

La cité pourrait accueillir 15 000 personnes. Elle cultiverait sa propre nourriture, recyclerait l'ensemble de ses 
déchets et produirait de l'énergie positive. Elle serait dotée de centres sportifs, de lacs artificiel, et même d'un cimetière numérique pour se rappeler ceux qui sont ont quitté ce monde...

La Superstar serait ambulante et parcourrait les villes du monde entier, fournissant à ses villes hôtes de l'énergie, des commerces, et des activités culturelles. Un des buts de la ville étoile serait de partager la culture chinoise en organisant notamment des évènements. A l'intérieur, les visiteurs pourraient s'essayer à la cuisine chinoise ou acheter des produits Made in China...

Anti-smog project

Préserver notre oxygène si précieux, voilà le défi des générations futures. Pour atteindre cet objectif, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. D’où mon coup de cœur pour le projet de construction baptisé anti-smog. Pour mémoire, le smog est une sorte de brouillard polluant qui enveloppe la plupart des grandes métropoles modernes. Anti-smog est donc un projet d’architecture à la fois futuriste et écologique. Mieux, ce bâtiment qui semble sorti d’un film de science-fiction est dépolluant.

Il se compose de 2 bâtiments à énergie positive : la goutte d’eau (solar drop), superstructure composée de polyester et cellules photovoltaïques, et de l’autre, la tour du vent (Wind Tower), dont la structure en hélice est incrustée de petites éoliennes fixées verticalement. Tandis que le système photovoltaïque du Solar drop produit de l’énergie électrique, le revêtement de TiO2 interagit avec les rayons ultraviolets pour dégrader les particules polluantes dans l’air. En clair, ce bâtiment écologique contribuera à recycler et purifier l’air pollué de la région parisienne où il devrait être implanté (dans le 19ème arrondissement près du canal de l’Ourcq pour être précis).

La Wind Tower, quant à elle, s’élève vers le ciel comme une vis sans fin, avec une façade qui alterne végétation, et éoliennes embarquées à axe vertical, pour pouvoir capter les vents dominants. Ce bâtiment est donc auto-suffisant au niveau énergétique. Bref, Anti-smog n’est pour le moment qu’un projet architectural à la fois design et écologique, mais je croise les doigts pour qu’il voit le jour prochainement. C’est une question de survie.

Les étapes de construction de la Wind tower, la tour écologique avec une surface végétalisée en forme de vis sans fin.

A l’intérieur de la goutte d’eau (solar drop) le spectacle est bluffant. Comme quoi design et écologie font vraiment bon ménage.

(Leblogdeco)