dimanche 1 juin 2014

Sity concept at the center of Shanghai

L'architecture a le pouvoir de changer complètement ses environs, la création d'un point focal qui influe sur une zone beaucoup plus grande que celle qu'il habite. Cela signifie que quand il s'agit de reconstruire un lieu à partir du sol, une nouvelle approche audacieuse est nécessaire, celle qui regarde vers l'avenir tout en puisant dans le passé. La société bulgare Module Sonik croit qu'elle a accompli cet équilibre délicat acte avec Sity, une conception envisagée comme la pièce maîtresse pour le réaménagement d'une zone le long de la Suzhou Creek à Shanghai.

Sity est une entrée de conception dans le Shanghai concours de 2012 Re - Thinking. En bref : concevoir une proposition visionnaire pour une intervention architecturale durable le long de la Suzhou Creek à Shanghai.

Le nom Sity, d'ailleurs, vient d'un amalgame des termes Shanghai Ville, Super City, Spirale ville, et de structure.

Sity est une tentative de combler le fossé entre la Chine ancienne et Chine nouvelle avec sa conception inspirée d’un dragon. Le dragon chinois est un animal mythique désignant puissance et de force, les éléments qui sied sans doute une structure d'une telle taille et d'échelle - Sity est un immeuble de 60 étages.

Sous la structure frappante se trouve une rivière et le parc, avec diverses intersections où les piétons peuvent entrer dans le bâtiment. Le reste du monde serait la bienvenue dans une série de routes, les navires traversant la rivière, et une ligne de métro. L'intérieur de la structure est plus difficile à imaginer, même avec l'aide de diagrammes. Nous ne savons qu'il y aura des ascenseurs et des passerelles pour le transport de personnes. Sity est conçu pour être à usage d’occupation mixte, avec un espace résidentiel coexistant avec les espaces de bureau.

" J'espère vraiment que les gens de Shanghai pourront profiter et essayer de réaliser le projet Sity, car tout cela est nouveau dans l’urbanisme et l'architecture dynamique, écologique et durable dans la ville ", a déclaré le co-auteur du projet Anastas Kanev Gizmag.

Les partenaires informels du projet travaillant aux côtés Module Sonik sont la Nouvelle Université Bulgare et l'Université de la foresterie à Sofia.

Sity est une déclaration audacieuse, réellement intégré, il serait sans aucun doute un défi de construire. C'est un morceau d'architecture qui confine à être une œuvre d'art, et il laissera une impression durable sur les visiteurs à Shanghai. En fait, il serait probablement attirer sa juste part des visiteurs dans son propre droit.

La date limite pour les soumissions dans le concours de Shanghai de 2012 Re - Thinking est déjà passée, il est donc maintenant au jury de se prononcer sur l'inscription gagnante. Le gagnant ne sera pas nécessairement ensuite être mise en service, mais l'équipe responsable de la conception car il sera plutôt invité à développer leurs idées.













Source : Sonik module via Architizer

mardi 27 mai 2014

Camargue, le coup de fouet

Si le projet d’halothérapie (soins par le sel et l’air salin) se réalise à Aigues-Mortes, l’image de la Camargue - la nature, les chevaux, les grands espaces - peut en sortir grandie et enrichie du fait de l’audace et de l’originalité de ce dossier crucial.
Petit rappel : la mer Morte n’a pas de concurrent pour flotter comme une bouée dans une eau saturée de sel et soigner certaines affections comme le psoriasis. Or le centre d’halothérapie d’Aigues- Mortes offrira beaucoup plus que ça : un cadre naturel sauvage unique au monde, une architecture aussi immaculée que futuriste (confiée au cabinet montpelliérain François Fontes), des bassins de rêve aménagés par les saliniers pour plonger les baigneurs dans l’extase et un hébergement (60 à 70 chambres 4 étoiles) dans des écologes coiffées de camelles de sel, enfouies dans la nature et auxquelles les résidents accéderont à pied ou en barque électrique.
Pour ne pas troubler la “zénitude” absolue des lieux. Un investissement de 40 à 60 M€, estime le maire d’Aigues-Mortes, Cédric Bonato, qui se bat pour le faire aboutir, en collaboration avec les Salins du Midi.
L'Etat juge réalisable le projet
En un an, les terrains ont été trouvés, dans le secteur des 40 Sols, une dizaine d’hectares classés en zone agricole que Listel a vendue aux Salins du Midi. La première étude de faisabilité, confiée à BRL, est tombée et elle est positive. L’étude d’impact, longue de douze mois, est sur le point de s’achever et ses résultats seront connus dans quelques semaines.
Dans une lettre de cadrage essentielle, le préfet du Gard a pris position en faveur du projet. L’État le juge réalisable et va l’appuyer non sans inviter ses promoteurs à anticiper, de manière pertinente, les recours prévisibles, cette réalisation devant s’intégrer dans un environnement protégé par les risques inondation, la loi Littoral, Natura 2000, les zones humides et d’intérêts écologiques, etc..
Révision du Plu
Pour border le dossier, la mairie d’Aigues-Mortes va accueillir une juriste en fin d’études dont le mémoire portera sur les risques contentieux que ce projet peut susciter. "J’enclencherai ensuite la révision du Plu pour le mettre en conformité avec le Scot, qui pousse à sa réalisation", explique le maire d’Aigues-Mortes.

Cet équipement unique, qui doit créer une centaine d’emplois à l’année, sera confié à un opérateur privé et aura son propre atelier de fabrication, en vue de la vente, de produits de soins et de beauté (sels, boues...), qui sera installé sur le site du Bosquet.


midilibre.fr

mercredi 19 mars 2014

L'Arbre Blanc de Montpellier

L'Arbre blanc est un nouveau projet de tour à Montpellier, sorti de l'imagination de deux architectes français Manal Rachdi Oxo architects et Nicolas Laisné Associés, et d'un architecte japonnais Sou Fujimoto. Fruit de la rencontre entre la Méditerranée et le Japon, cette nouvelle tour de 10 000 m2 abritera des logements, un restaurant, une galerie d'art, un bar panoramique et des bureaux.

Certains la qualifient déjà de « folie architecturale du XXIe siècle », d'autres de futur « phare » ou « d'étoile » dans la skyline de la métropole régionale de Montpellier... Derrière tous ces surnoms originaux se cache le dernier projet architectural de la ville : une tour de 10 000 m2, nommée « L'Arbre blanc » par ses créateurs.

Fruit d'une rencontre poétique entre le Japon et la Méditerranée, cette nouvelle tour est un croisement entre deux générations d'architectes : une génération au sommet de son art avec le japonais Sou Fujimoto, et une jeune génération française incarnée par Manal Rachdi Oxo architects et Nicolas Laisné associés.

« La forme même de l’arbre blanc, incurvée comme une paire d’ailes pour épouser la ligne tracée par le Lez jusqu’à l’avenue de la Pompignane, est ainsi pensée comme une forme naturelle que l’eau ou le vent serait venu creuser, sculpter au fil du temps. Tel est précisément l’arbre, qui adapte sa croissance à son environnement et, dans le même temps, améliore celui-ci en lui offrant son ombre bienfaisante », résument les architectes.
Ce projet est aussi un pari, celui de s'attacher aux qualités du « vivre dehors » dans un environnement de qualité et une atmosphère de liberté.

Le bâtiment s'articule ainsi autour de limites épaisses et poreuses où le dehors se confond avec l'intérieur. Le salon et le balcon fusionnent en un espace lumineux, lieu de vie à part entière. Ces sortes de jardins suspendus sont d'ailleurs une première dans le monde, eu égard à leur profondeur et à leur niveau d'équipement.

D'une surface au moins égale à la moitié de celle des appartements, ils peuvent accueillir des plantes, des tables, des chaises, des bancs, des rangements au gré des envies de ces habitants. « On passe ainsi de l'un à l'autre de façon fluide et naturelle », soulignent les architectes

La courbure de la tour permet également de proposer un linéaire de façade plus important, là où l'exposition et la vue sont les plus profitables, sans pour autant obstruer les vues des logements voisins. Du haut de ses 17 étages, la tour s'ouvrira sur plusieurs panoramas d'exception avec vue sur la mer, le Pic Saint-Loup, la ville et le Lez en contrebas.
Le futur habitant de cette tour ne se verra pas imposer des produits calibrés, des plans standardisés, des espaces clés en main qui se ressemblent tous. Il choisira dans un premier temps un emplacement (T3 plein ouest, T2 sud-est) puis un plan qui lui convient parmi plusieurs possibilités d'aménagement, avec des espaces intérieurs modulables, dans un catalogue d'options et de plans.

Les architectes entendent promouvoir ainsi une liberté et du choix, des options qui devraient vite devenir le pilier du mode d'habitat de demain selon eux, dans une logique du « bien habiter ».

Au niveau du confort, la conception de cette tour a été pensée autour de stratégies passives pour l'adapter à l'usage, maitriser son impact sur l'environnement, et réduire les nuisances. Dans ce cadre, un procédé à la fois innovant et vernaculaire de rafraichissement passif en été par des cheminées solaires sera mis en place.
Espace public et privé
Tour multi-programmatique, le bâtiment accueillera en plus des logements, un restaurant, une galerie d'art, un bar panoramique et des bureaux. Le bar public sera complété par un espace partagé, permettant à tous les copropriétaires de profiter de l'exclusivité du panorama. Le rez-de-chaussée et le sommet du bâtiment seront ouverts au public, pour qu'il s'approprie les lieux et en fasse un « objet de fierté » ou une « curiosité touristique ».
Le projet devrait voir le jour en décembre 2017 avec un investissement de 40 millions d'euros de la part des promoteurs Proméo Patrimoine et Evolis Promotion










Batiweb.com

mardi 18 février 2014

Garden Bridge London

Un pont de 150m, c'est l'idée de l'actrice Joanna Lumley et il a été conçu par Thomas Heatherwick, créateur des Jeux olympiques et paralympiques Londres 2012.

« Coût pour les contribuables »

Le gouvernement a promis 30 millions de livres pour le pont qui reliera la rive sud de Londres sur le côté nord de la rivière à la station de métro Temple. Le mois dernier, une consultation publique sur le projet a été close, après quoi on s'attendait aux développeurs de demander l'approbation de la planification.

Il est à espérer que les travaux sur le pont de 1214 pieds (370m) composé surtout de passage piéton va commencer l'année prochaine et le pont sera ouvert en 2017.

« Deux pour un »

Le pont sera recouvert d'arbres et de plantes disposées par jardinier de télévision Dan Pearson.

Lord Lloyd de Berwick, un ancien seigneur de la loi et contre- conseiller indépendant, a déclaré qu'il n'y avait pas besoin d'un autre passage au dessus de la Tamise.

Pour ce monsieur, pourquoi perdre 30 millions de livres dans la création d’un « pont appelé jardin » ?

S'exprimant au nom du gouvernement, Sir Deighton répondit : «La clé de la passerelle de jardin est qu'il y en a deux pour le prix d'un - il y a un jardin et un pont, on va combiner les avantages des deux. "

Il a déclaré que le Trésor allait fournir 30 millions de livres pour soutenir le pont si une analyse de rentabilisation a prouvé qu'il était assez intéressant en terme de rentabilité et de fréquentation. Il a ajouté que la nouvelle connexion de transport serait « de faire passer les gens de leurs voitures à leurs pieds » et augmenter le nombre de visiteurs de Londres.

Petite vidéo de présentation :








The Garden Bridge