dimanche 2 juin 2013

Dragonfly Project


Dragonfly (libellule), est un gratte ciel en forme d’immense aile de libellule composée d’une structure en verre et en acier. Il regroupe plusieurs fonctions: culture de fruits et légumes, élevage d’animaux, logements et bureaux. Une ferme de cette ampleur pourrait approximativement nourrir tout ses habitants plus 100 000 personnes soit environ 150 000 personnes par ferme urbaine ce qui n’est pas négligeable.

Les enjeux de la réalisation d’une ferme urbaine
·      Réduire les intermédiaires dans les modes de production: le système d’autosuffisance alimentaire engendré par la construction d’une telle structure réduit considérablement l’utilisation des moyens de transport. Dans un avenir proche, le pétrole disponible ne sera plus suffisant, trouver une alternative devient donc indispensable.
·      Créer une proximité entre les habitants et leur production: la production alimentaire est gérée par les habitants de la tour et suit le rythme des saisons. Les sols agricoles sont générés par le compost obtenu grâce au recyclage des déchets organiques.
·      Posséder une réelle autosuffisance énergétique: la tour Dragonfly comporte 3 éoliennes et une structure en nid d’abeilles qui lui permet le renouvellement de l’air et l’apport en énergie solaire.
·      Permettre des économies financières: les habitants de la tour pourront aussi y travailler n’auront quasiment plus besoin d’aller faire des courses alimentaires. Cela entraine la suppression partielle des frais de transport et de carburant.

La structure en nid d’abeilles du Dragonfly qui permet de laisser passer la lumière du soleil.

Une image de synthèse d’un appartement: la structure laisse entrer un maximum de lumière, les plafonds sont très hauts, la végétation est omniprésente…chaque logement dispose d’un mur potager dans la cuisine, les légumes et les fruits sont produits à travers des cultures hors sol ainsi que dans des espaces communautaires.

Une ferme d’élevage située au pied du bâtiment permettra de maintenir la biodiversité et de subvenir aux besoins alimentaires.

Dans tout les cas, que l’on soit pour ou contre ce projet d’une ampleur considérable, il ne peut pas nous laisser indifférent. On peut critiquer le travail de l’architecte en affirmant que la structure est démesurée et qu’esthétiquement tous les gouts sont dans la nature. Mais une chose est certaine, les critères pris en compte par Vincent Callebaut sont des plus pertinents sur le plan écologique et rentrent dans les critères internationaux de diffusion de la notion de développement durable.
Cette structure, dans sa globalité, ne semble avoir oublié aucun des critères et sur le plan visuel, elle peut en faire rêver plus d’un, surtout quand on voit ce qui se fait aujourd’hui à Dubaï ou en Chine et au Japon…
Les avis négatifs vous diront que le projet est totalement démesuré et techniquement très dur à réaliser, quand aux avis favorables, ils ont certainement été séduits au premier abord par la grandeur de ce bâtiment et ensuite par tous les efforts mis en œuvre par l’architecte pour réaliser un projet cohérent. Il ne faut pas oublier que c’est un prototype et qu’il y aura toujours des choses à améliorer mais le projet Dragonfly aura au moins le mérite de faire avancer le débat en exposant des alternatives à l’étalement urbain et l’agriculture en ville.
Zoom sur la structure du Dragonfly: on observe des étages de jardins au milieu du bâtiment et une colonne centrale qui permet l’acheminement vertical des marchandises, des animaux,… Le contour du gratte ciel constitue une ossature où sont situés les logements et les bureaux.
















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