Ce
nouveau projet futuriste de complexe de soins et de détente est implanté sur
une île artificielle d’un hectare posée au bout d’une jetée de 500 mètres, face
à Abou Dhabi,
dans le golfe persique.
Comme toujours avec l’architecte
belge, Vincent Callebaut, la contrainte environnementale est au cœur des
préoccupations : le bâtiment de verre et d’acier, sorte d’oasis tropicale, est
équipé de 7.500 m² de panneaux solaires et de 2.500 m² de plantations qui
absorbent l’humidité de l’air et rafraichissent l’ensemble par
évapotranspiration.
La
coupole d’inspiration arabe est ciselée en acier et en verre transparent ou
muni de panneaux photovoltaïques. Il s’agit d’une réinterprétation en langage
contemporain qui conjugue efficacité énergétique et climatique. Les charges
sont reprises au centre pour libérer les façades ouvrant sur l’extérieur.
La
double coupole est à la fois recouverte de végétation, ce qui apporte de
l’inertie thermique ainsi que des zones d’ombrage à l’intérieur de la
structure, et utilisée pour apporter 50 % de l’énergie totale grâce aux
cellules solaires. Le programme s’articule autour de trois pétales qui abritent
chacun une activité : piscine sportive, piscine loisir et activités de soins
corporels (hammam, sauna, etc.). Ces trois ailes suspendues sont reliées au
centre par une agora aquatique.
Le centre du complexe est occupé par un lagon central surmonté par une
coupole d’inspiration arabe. Le dôme extérieur comprend une importante
installation photovoltaïque permettant de tirer parti de l’ensoleillement
important à Abou Dhabi et d’en extraire 50 % de la consommation électrique du
bâtiment.
Le programme et
les acteurs du projet
S’étendant
sur 15.000 m², le projet consiste à réhabiliter une jetée en béton construite
dans les années 1960.
Le client
souhaitait réaliser une ‘Majlis’ privé (pièce réservée à la réunion et aux
divertissements dans l’architecture
arabe) pour le loisir de sa famille et de ses amis.
Sur le pourtour de la structure se trouvent des maisons individuelles
sur pilotis ceinturées par un récif corallien artificiel qui permettra, à
terme, de développer de véritables jardins aquatiques. Encore une fois,
l’impact environnemental a été étudié, comme toutes les boucles des flux d’eau,
afin de minimiser les rejets et les déchets.
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