jeudi 6 juin 2013

Physalia project


C’est un navire 100% autosuffisant en énergie dont la structure bionique est inspirée d’une bulle d’eau (phusalis en grec). Ce concept est avant tout destiné à susciter des débats géopolitiques et à créer l’émergence d’enjeux écologiques sur le thème de l’eau.
Ce prototype architectural vise à répondre à la nécessité de nos ressources en eau. Il s’agit d’un jardin flottant, mi aquatique et mi-terrestre élaboré dans le but de nettoyer l’eau et de la rendre potable.

Le Physalia, vue sous marine

Son architecture, à émission de carbone zéro, est conçue à partir des énergies renouvelables pour en faire un prototype à énergie positive, c’est-à-dire produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme. Selon Vincent Callebaut:  « C’est un condensé de nature et de biotechnologies destiné à naviguer au fil des principaux fleuves extra-européens entre le Danube et la Volga, entre le Rhin et le Guadalquivir, ou bien encore entre l’Euphrate et le Tigre ».

Le projet Physalia en détails

La surface de Physalia est constituée d’aluminium qui recouvre entièrement la structure en acier. A l’intérieur de la coque, un réseau hydraulique permet de filtrer l’eau fluviale et de la purifier biologiquement grâce à sa toiture végétalisée. C’est un « vaisseau autonettoyant » qui permet d’absorber et de recycler les résidus chimiques des eaux fluviales rejetés par les bateaux traditionnels et par les industries.
Le toit est doté d’une membrane pneumatique ciselée par des cellules solaires photovoltaïques souples.  Sous la coque, les hydroliennes transforment l’énergie du courant fluvial en hydro-électricité et permettent d‘ajuster la navigation douce.

Qu’est ce qu’une hydrolienne? Une hydrolienne est une turbine sous-marine (ou subaquatique, ou posée sur l’eau et à demi immergée) qui utilise l’énergie cinétique des courants marins ou de cours d’eau, comme une éolienne utilise l’énergie cinétique de l’air. La turbine de l’hydrolienne permet la transformation de l’énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur

Le Physalia comporte 4 jardins: eau, terre, feu et air en référence aux 4 éléments

Le jardin Eau marque l’entrée principale entre les quais d’accostage et le parvis. Il est équipé d’une grande plateforme en verre suspendue au dessus de la surface de l’eau (effet de reflet de l’eau au plafond). Les façades de ce jardin en balcon peuvent quand à elle s’ouvrir complètement, ce qui permet laisser circuler l’air provenant de l’extérieur. Point de vue fonctionnalité: cet espace peut servir de lieu de réception dédié aux expositions temporaires.

Le jardin Terre constitue le cœur du laboratoire dédié aux chercheurs qui analysent l’écosystème aquatique traversé par le bateau. Au dessus de cette salle panoramique se dresse une voute végétale qui dessine un paysage suspendu.

Le jardin Feu est un salon sous-marin destiné à recevoir des expositions permanentes sur les écosystèmes aquatiques. C’est un espace confiné et protecteur équipé de fauteuils de détente qui encerclent une grande timbale de feu flambant dans la coque ignifugée du navire. C’est le seul des 4 jardins qui se situe sous le niveau de l’eau, il est équipé de deux hublots de verres qui donnent une vue panoramique sur l’environnement aquatique.

Le jardin Air est un espace de lumière situé sous une grande lentille dotée de cellules photovoltaïques. C’est un lieu ouvert vers le paysage extérieur et vers les villes. Au centre, on retrouve le cigle «H2O», sous forme d’un bar à eau circulaire comme une scène de théâtre. C’est le lieu de rencontre, un véritable forum citoyen où les gens peuvent se retrouver pour échanger leurs idées.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire